Auto-hébergement

Article pro-fentanyl.

Né à Sinope au IVe siècle avant J.-C. et mort à Corinthe après un long séjour à Athènes, Diogène est un personnage exubérant et scandaleux, dont les provocations ont traversé les siècles pour interroger encore aujourd'hui nos valeurs et nos certitudes. À l'heure de choix souverains, de l'austérité économique faite loi, des populismes sans alternative, l'optimisme humaniste n'a pas les faveurs de ceux qui nous cachent le soleil. Filez-moi vos ©Ray-ban Meta et otez-vous de mon astre !

« Diogène le cynique », Étienne Helmer, paru aux éditions Belles lettres dans la collection « Figures du Savoir ».

Dans ce livre où le vent de la philosophie souffle avec brutalité sur les braises de la provocation, Étienne Hellmer nous invite à marcher aux côtés de Diogène, l’homme qui se moque des conventions, de la société et des chaînes invisibles qu’elle impose. « Diogène le Cynique », loin d’être un simple exposé historique, se veut un voyage intérieur dans l’esprit de celui qui incarna l’idée de liberté absolue, une liberté dénuée de toute forme de carcan, qu’il soit social, moral ou intellectuel.

« Diogène », tableau de Jean-Léon Gérôme, 1860, huile sur toile, 101 x 74,5 cm, collection du Walters Art Museum. « Diogène », Jean-Léon Gérôme, 1860, huile sur toile, 101 x 74,5 cm, collection du Walters Art Museum. Le philosophe grec Diogène (404-323 av. J.-C.) assis dans son humble logis, une jarre, qui allume une lampe en plein jour, pour indiquer qu'il recherche un homme honnête.

Le cynisme n'est pas qu’une posture, mais une confrontation radicale à l’existence, une manière de remettre en cause l’illusion de confort que l'on s'efforce de bâtir autour de soi. Hellmer, par sa plume audacieuse et rythmée, nous plonge dans les ruelles tortueuses de l’âme humaine. Son Diogène est plus qu’un simple personnage d’antan : il est un miroir, brut, sans concession, et douloureusement vrai. À chaque page, on s’approche un peu plus de la nudité de l’esprit, de l’inconfort du regard qui ne détourne pas les yeux.

C’est peut-être là la beauté la plus saisissante du livre : il n’élude rien. Il nous montre Diogène comme il était, avec sa cruauté, sa générosité étrange et son humour parfois acerbe. Il n’y a pas de compromis dans ce récit, tout comme il n’y en avait pas chez le philosophe. L’écrivain nous fait vivre le cynisme, non comme une doctrine théorique mais comme une souffrance incandescente, comme un feu qui consume les faux-semblants.

“Regarde les hommes, regarde les dieux, regarde les règles et les lois, tout ça n'est que fumée et poussière.”

Le cynisme du personnage résonne comme un sinistre glas, vibrant dans le silence de notre société engoncée dans ses certitudes et ses petits conforts. Et, dans le même souffle, il jaillit de nos plus sombres réflexions, un texte qui capture la folie douce de cet homme qui vivait dans un tonneau et se plaisait à défier les puissants.

Si Diogène est une figure insupportable, c’est qu’il nous renvoie à nos faiblesses, à notre propre incapacité à vivre pleinement, à aimer sincèrement, à notre matérialisme petit bobo qui nous enjoint de tout claquer pour un gadget électronique qui vaut le salaire annuel d'un Bangladais. Vous comme moi, il nous oblige à nous remettre en question, le temps nécessaire pour un paiement bancaire instantané avec notre carte sans contact.

Il nous défie de regarder au-delà du masque de la civilisation, de tout ce que l’on nous a appris à considérer comme essentiel. Car derrière le cynisme de Diogène, il y a une question simple, presque enfantine, peut-être égoïste également, mais dans le soucis d'un acte désespéré de survie : qu’est-ce qui est vraiment important à nos yeux ?

Diogène est une flamme mort-vivante, un éclat de lumière qui éclaire les recoins sombres de notre propre humanité : Sous les pavés la plage, sous les bombes plus de sable. Le désert des Tartares. L'attente d'une invitation à tout remettre en question, à vivre sans le fardeau de la conformité, mais aussi à accepter la solitude de ceux qui osent tout dire, tout faire, sans rien attendre en retour. Mais où est donc passé l'ennemi ?

Pour être certains que le soleil ne vous aveugle point, de malhonnêtes philanthropes vous auraient offert du fentanyl pour lampadaire.

L'un cherchait la vérité, l'autre soulage la peine, Deux faces d'une pièce, dans le temps qui nous mène. Diogène, philosophe, fentanyl, doux poison, Deux mondes qui s'entrecroisent, en une même chanson.


Open bourse.

Ne soyons pas cyniques, l'auto-hébergement, c'est la liberté de créer son propre univers, de façonner un espace où l'imagination n'a pas de frontières. Les bits et les octets s'entrelacent, formant des constellations de possibilités. Dans ce sanctuaire technologique, l'indépendance numérique devient une réalité tangible, une ode à la créativité et à l'autonomie.

« Le tonneau de Diogène », gravure tirée de l’ouvrage « Les merveilles de l'industrie ou, Description des principales industries modernes », Tome I, par Louis Figuier, Paris, Furne, Jouvet, 1873-1877.« Le tonneau de Diogène », gravure attribuée à Édouard Riou tirée de l’ouvrage « Les merveilles de l'industrie ou, Description des principales industries modernes », Tome I, par Louis Figuier, Paris, Furne, Jouvet, 1873-1877. Preuve que l’open source c’est parfois moche chouette.

??Alors que décriée pour son manque de réalisme économique, l’alternative au tout commercial, débarrassé de la publicité mais pas encore des Trolls, permet de s’affranchir des limites imposées par un simple compte utilisateur qui n’a d’yeux que pour vous car vous êtes sa créature.

La citation : « Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit » est souvent attribuée à Andrew Lewis, un consultant en technologie, qui l'aurait formulée pour la première fois en 2010 sous la forme d'un tweet.

Cette phrase fait référence au modèle économique de nombreuses entreprises, notamment dans le domaine du numérique et des réseaux sociaux, où les services gratuits sont financés par l'exploitation des données personnelles des utilisateurs.

Pourtant largement basée sur le bénévolat, la création numérique open source aide à générer des sommes colossales quand tous ces codes sont réutilisés, et ce même s’ils ont été créés par des multinationales dont la philanthropie ne suit pas vraiment la valorisation boursière. On sent bien derrière ce double discours apparemment cool, californien et siliconé, poindre les arcanes d’un marketing sans scrupules, dédié au seul dieu qu’un ordinateur peut ne pas comprendre : L’argent.

?Dans le jardin secret de l'auto-hébergement, où les pixels dansent avec les étoiles, une symphonie numérique se déploie. Les serveurs murmurent des histoires codées, tissant des liens invisibles à travers l'éther. Ici, chaque ligne de code est une promesse, chaque connexion, un pont vers l'infini.

Les données valsent en un ballet silencieux, orchestré par des mains invisibles mais dont les corps et les vies souffrent parfois du manque de reconnaissance mais aussi et surtout du manque de cash. La baguette gratuite c’est pas pour tout de suite. La confiture encore moins. Et le cours du cacao n’en finit plus de grimper.

Quand on fait le choix de l’auto-hébergement, on fait un choix souverain. Un choix également écologique dans ses racines. Même « le Potus Maga », pourtant businessman averti, en a tiré profit avec son réseau « Troussos » pour aider les « Kassos » d’un grand pays à rétablir leur vérité à eux et à redevenir une fois de plus « ga », voire, deux fois plus « ga ». Je n'oserais pas vous faire l'insulte d'additionner les syllabes.

Et d’ailleurs qu’est-ce que la vérité ? La leur, la nôtre, la vôtre…L’éthique, mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! L’éthique !…(cf. J. Pulitzer). La vérité est un fait établi. Ici, le fait établi concernant le réseau sus-cité, c’est qu’il s’agit d’un mastodon. Ben oui, tas de cons ignorants messieurs, dames ! Et c’est open source. La gentillesse des uns, aide tous les connards l’humanité. Moi y compris. Vous aussi lecteurs. Espèces de connards Non mais !

– Allo ?

– Oui, enfin…Yess Missetère Prézidennt.

– Maille bigue mousse ? […]

– Eu peine ine maille asse ? […]

– Da ? Euh pardon…Yesse olraite… Aille Eunedeurstande Missetère Préz…

– Iou arhes OUeèlecom euh gaine, iouno ?

– Feuckemi mauser faukerre ? Allo ? Allo ? […]

– Il semblerait que nous ayons été coupé, je tiens à m'en excuser auprès de vous tous, fidèles lecteurs, cela arrive parfois sur les liaisons transatlantiques…Reprenons Cognaq-jay, voulez-vous ?

Soyons gentils. Recentrons le débat. Ce que j’écris c’est gratuit. Sauf si je l'imprime. Droit d'auteur, article 16a, alinéa 27 et tout le toutim. Et c'est pour la postérité (Quelle chance !). Ça s’inscrit sur le temps long, ça ne vous fait pas payer, ça vous cajole les neurones, ça vous aide dans votre petite vie toute pourrie de pauvres qui se croient riches de culture…avec votre prêt sur vingt ans, vos gosses qui chialent et vos chiens et chats qui crottent partout sur les trottoirs. Vivement l’apocalypse !??

Comment ça je suis dur ? Je vous aime trop c’est tout. Qui aime bien…L’auto-hébergement disais-je, c’est évoquer rapidement des heures et des heures à paramétrer un serveur minuscule pour pas qu’il pompe trop d’électricité (les services d’EDF vous érigeraient une statue du plus gros consommateur du secteur), du linux, des commandes en terminal, de la sueur, des larmes, des adresses ipv4 des adresses ipv6, des problèmes de mail smtp, des problèmes de DNS, de pare feu, de nuits blanches, de lunettes noires…

Il y a donc un prix à payer à tout ça ? Mais alors…mais pourquoi tu fais ça ? Tu aimes te faire chier plaisir ? Mais oui ! C’est ça ! Vous avez tout compris. Le plaisir. Il faut souffrir pour avoir un peu de plaisir, « Arbeit macht frei » c’est bien connu quand même ! Ah y’a du boulot avec vous…parce que c’est du travail tout ça…Éduquer les cons gens. Pour faire ça faut être un peu plus con intelligent que la moyenne, non ? Même pas ! Pensez-vous. On a pensé pour vous ! Merci L’IA. Encore un article inutile parfait, je vais vraiment en baver m’éclater avec vous bande d’ignares mes petits lapinous.

Bref, l’auto-hébergement, c’est super, c’est pas cher et ça plaît aux ménagères ! Et bonne descente journée, hein !

Nota bene : Ce billet en forme de farce n'aura pas l'échéance de l'attrape. Je tiens à m'en excuser par avance qu'il ne vous déplaise à m'en plaire d'en rire d'aisance. Faisons fi des convenances, point d'insultes. Si barré d'un trait, parfait le do rond d'attraits. Pour finir deux alexandrins pour Zitrone.

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