Une idée géniale
La notion de paysage.
Le paysage, cette notion apparemment simple, s’ouvre en réalité sur une multitude de significations, d'interprétations et de représentations. Il est tantôt un reflet de la nature, tantôt un miroir de l’âme humaine. Si l’on reprend la définition classique : « paysage : partie d’un pays que la nature présente à l’observateur », on semble réduire le paysage à un simple objet de contemplation, une scène figée. Cependant, cette définition ne rend pas compte de la richesse et de la profondeur de la notion, qui se transforme, au fil des époques et des courants artistiques, en un véritable vecteur d’émotions, de mémoires et d’imaginaires collectifs. Le paysage est plus qu’un espace vu, il devient un espace vécu, construit, et parfois même réinventé. Encore une idée de génie, le paysage !
Le terme grec « Phusis », qui renvoie à la nature dans sa dimension originelle, peut servir de point de départ pour comprendre l’évolution de la notion de paysage. Dans sa signification première, la nature apparaît comme un ensemble dynamique, en perpétuelle évolution, non réductible à un simple décor figé. C’est dans ce contexte que le regardeur, confronté à la nature, se trouve traversé par ce qu’il voit. Le paysage devient alors un lieu de rencontre entre l’observateur et la nature, où l’interprétation personnelle et l’expérience vécue modifient la perception du réel. La mémoire d’un lieu s’inscrit ainsi dans le corps et l’esprit de celui qui contemple, donnant naissance à une vision propre, à une sorte d’« au-delà de l’horizon » qui dépasse la simple vision d’un espace physique.
« La Joconde » ou « Portrait de Monna Lisa », Léonard de Vinci, huile sur panneau de bois de peuplier de 77 × 53 cm, 1503 / 1519 (1e quart du XVIe siècle), Musée du Louvre, Paris, France.
Ce processus de transformation du regardeur, de « construction » par le monde, trouve écho dans l’idée de la représentation qui n’est pas seulement une copie de la réalité, mais une réécriture subjective de cette réalité. L’artiste, qu’il soit peintre, photographe ou écrivain, devient un médiateur entre la nature et le spectateur, entre le monde et l’imaginaire. La représentation finit par modifier la réalité elle-même, puisqu’elle permet au regardeur de l’appréhender autrement, de l’imaginer, de l’émouvoir. Le paysage comme représentation mentale.
Ouh ! Là c'est 'achement fort dis-donc ! Faut que je reboive un coup tiens, pour tout bien comprendre ! Un paysage à boire, une mer de bière et le brouillard en fumée pour les angoissés d'artistes ! Ils seront bien drogués, on sera peinards, ils mourront de cancers et on pourra respirer ! Les
z'enculésgens de peu de foi(e) !!!
L’une des facettes les plus marquantes du paysage, en particulier dans l’histoire de l’art français, est sa dimension émotionnelle. Le paysage devient le miroir d’un état d’âme, un reflet des tourments, des aspirations et des désirs du peintre. La peinture des éléments – vent, eau, lumière, nuages – n’est pas seulement une observation froide de la nature, mais un moyen d’exprimer ce que celle-ci suscite en nous.
Le peintre impressionniste, par exemple, capte la lumière, la couleur et les atmosphères éphémères qui traduisent l’intensité du moment vécu. Ce n’est pas seulement le paysage qui est représenté, mais un sentiment d’éphémérité, une sensation fugace qui n’appartient qu’au regard du peintre et de celui qui l’observe.
Les impressionnistes, à travers leurs célèbres scènes de plein air, ont su capter cet instant où la nature semble se fondre avec les émotions humaines. La lumière et la couleur, plutôt que de reproduire fidèlement le paysage, permettent d’en extraire une essence, une émotion pure. Ce paysage n'est plus seulement une représentation du réel ; il devient un espace de projection de l’état intérieur de l’artiste.
J'suis tout tourneboulé là ! Ils m'ont emberlificoté les boyaux d'la tête avec leur paysage mental ! C'est la mise en orbite, je capte plus qu'en crypté ! Ça en fait des couleurs le LSD…Surtout qu'avant, j'avais pris des Psylos ! Je sens que ça va m'inspirer grave ! Vous allez voir c'que vous allez voir !
Monet mon culQuelle avanie Claude Monet !
– ℹ Intermède en or
Équation du nombre d’or
x² = x + 1
Explication :
- On cherche un nombre x tel que x² (x multiplié par lui-même) soit égal à x + 1.
- Ce nombre est irrationnel, c’est-à-dire qu’il ne peut pas être écrit comme une fraction exacte.
Vous pouvez interpréter cette équation comme :
“Un certain nombre, quand on le multiplie par lui-même, donne le même résultat que si on l’ajoute à 1.”
Et si on cherche ce nombre d'or (x) ?
On ne peut pas le deviner facilement, alors on utilise une formule héritée des grecs, puis reprise par Al-Khwarizmi, puis René Descartes. La formule pour résoudre les équations « carrées », ou « quadratiques » :
Si on a une équation comme ax² + bx + c = 0
alors les solutions sont :
x = (-b ± ?(b² - 4ac)) / 2a
Oulala, nom de diouss, c'est la cata. Pas possib' que j'en réchappe. Bobo tête. Basta la mathématica, porque te vas la chica ? (Elle rigole et continue la lecture de la biographie de Causette).
Appliqué à la formule du nbr d'or :
x² - x - 1 = 0
Donc :
a = 1b = -1c = -1
x = (-(-1) ± ?((-1)² - 4×1×(-1))) / (2×1)
x = (1 ± ?(1 + 4)) / 2
x = (1 ± ?5) / 2
? = (1 + ?5) / 2 ? 1.618 (le nombre d’or)
Et voilà ! C'était pas compliqué, tout le monde est fort en maths maintenant. Une bête que je suis ma chérie ! Una bestia of the best !!! Roaaarrr ! Ouga bouga ! (Elle rigole, le repousse et lui demande d'aller se raser sous les aisselles…).
– ℹ La perfection au masculin peut reprendre une activité normale.
Si la peinture a toujours été un lieu de transformation et d’expression subjective du paysage, la photographie a apporté une nouvelle dimension à cette réflexion. Dès ses débuts, la photographie a revendiqué une relation différente avec le paysage, plus objective en apparence, mais tout aussi chargée d’intentions et d’interprétations. L’invention de la photographie, avec des figures comme Nadar, Gustave Le Gray ou Eugène Atget, a permis de capturer les paysages dans leur réalité la plus brute. Toutefois, contrairement à la peinture, la photographie n’est pas purement subjective dans son approche, mais elle implique un cadrage, un choix de composition, une lumière qui participe à la construction de l’image.
Y'a pas à dire c'est compliqué l'art ! On trouve pas souvent des idées de génie, c'est dur, vraiment dur, on sait plus où chercher…l'aiguille dans la meule de foin […] Parce que je suis un veau ? D'accord…et ben t'iras toi-même faire les courses ! (Elle éclate de rire…).
La photographie, à travers des procédés comme la photographie de paysage, a souvent été perçue comme une sorte de science exacte du réel. Cependant, elle n’est jamais neutre : l’acte photographique transforme l’espace perçu en une représentation. Les choix du photographe, son interprétation de la lumière, de la composition, de l’angle de vue, créent un nouveau regard sur le monde, redéfinissant ainsi le paysage à chaque clic de l’objectif. En cela, la photographie peut être vue comme un moyen de saisir l’âme d’un lieu, tout en préservant sa dimension tangible et réelle.
Mais tu pourrais te mett' nue et on photographierait ton corps comme si c'était un paysage ! Super, non ? Allez, à poil ! Toute nue !!! Je vois des champs, du blé, de l'orge, et là-bas des moutons ! C'est la campagne sauvage là-d'dans ! Et mon aiguille je vais la perdre dans ta meule ! Vive la nature, vive le paysage !!! […] T'es où bibiche ? T'es partie faire les courses ? […] T'es partie tout court ? […] Définitivement ? […] Et voilà, le paysage ici, c'est l'désert…
Le paysage, dans ses multiples formes de représentation, traverse la mémoire et l’imaginaire. Il est à la fois le reflet d’un monde naturel et la projection d’une subjectivité humaine. En ce sens, il dépasse les frontières du simple observé pour devenir un espace de construction personnelle. Dans la peinture comme dans la photographie, le paysage n’est jamais une simple copie du monde, mais un espace où l’émotion, la mémoire et l’imaginaire se tissent ensemble. L'artiste, par son approche révolutionnaire du paysage, a su nous rappeler que, plus qu’un simple décor, le paysage est un acte de création, une expérience sensorielle et spirituelle, un lieu où le regardeur et le monde se rencontrent et se redéfinissent sans cesse.
Je suis foutu sans toi, tu étais
le cull'ainée de mes pensées ! Bouhouhouhouh…Je suis malheureux. Je vais peindre un paysage de tristesse infinie, ça va être noir y'a plus d'espoir ! Tout le monde va chialer, comme des p'tits chats malades…Il célèbreront mon génie pictural dans le monde entier, ils adoreront le titre : « Désespoir nu en paysage Tartare ». Ce sera ma période « encéphalogramme plat » !
Nota bene : Ce texte est une œuvre magistrale savamment fictive. Les personnages, les événements et les lieux représentés sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels, serait purement fortuite. Les opinions exprimées dans ce texte inspiré sont celles des personnages et ne reflètent pas nécessairement celles des auteurs, producteurs, réalisateurs ou des distributeurs. Les scènes de ce chef d'oeuvre peuvent contenir des images ou des situations qui pourraient être choquantes ou inappropriées pour certains lecteur et/ou spectateurs. La responsabilité des auteurs, producteurs, réalisateurs et des distributeurs ne saurait être engagée en cas de préjudice moral ou matériel résultant de la diffusion de cette oeuvre incontournable. À vous, pour la postérité.
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