Voyage au bout de l'ennui

La loterie dopamine et vous.

Dans le tourbillon de la vie moderne, où chaque instant est compté, mesuré, et souvent gaspillé, il est des moments où l'ennui s'installe, tel un vieil ami oublié. L'ennui, cette douce léthargie qui nous rappelle que le temps n'est pas toujours notre ennemi, mais parfois notre complice. Il nous invite à la paresse, à la fainéantise, à cette insouciance qui nous fait oublier, l'espace d'un instant, la course effrénée du quotidien. Ah bon ? L'ennui nous fait oublier qu'on s'ennuie ?

Oui et non. C'est selon. Comme le disait Baudelaire, “Il faut toujours être ivre ennuyé. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer faire ennuyer sans trêve.” Et c'est pas moi qui le dit hein ! C'est un poête ! Un grand artiste Français mort trop tôt fauché par une hémorragie cérébrale ! Ce qui ne serait sans doute pas arrivé à un feignant récurrent ! Cela ne serait pas arrivé, s'il avait eu du fentanyl et/ou de l'argent pour jouer au loto et s'il avait su s'ennuyer comme tout le monde ! Moralité : Les choses ne sont pas si simples. Mais les chances de réussir dans la vie sont si peu nombreuses que la loterie est au rêve ce que l'estrade est aux champions ! Traduction : N'en faites pas trop, ça les arrange ! Ennuyez-vous, voyagez, jouez au loto.

« Dans un café » — dite aussi « L’Absinthe » — peinture d'Edgar Degas, entre 1875 et 1876, huile sur toile, 92 × 68,5 cm, Musée d'Orsay, Paris. « Dans un café » — dite aussi « L’Absinthe » — peinture d'Edgar Degas, entre 1875 et 1876, huile sur toile, 92 × 68,5 cm, Musée d'Orsay, Paris.

Le loto, cet exutoire des âmes en peine, des rêveurs éternels, des désespérés silencieux. Chaque semaine, des millions de mains tremblantes grattent des tickets, espérant contre toute attente que la fortune leur sourira. Mais le loto, n'est-il pas le plus grand paradoxe de notre société ? Ces subsides que l'État offre pour contrer la misère sociale, ne sont-ils pas redonnés aux propriétaires de l'opérateur national, dans un cycle sans fin de désillusion et d'espoir ? Le loto, cette drogue douce, cette promesse de dopamine, qui nous fait croire que demain sera meilleur, que la roue tournera enfin en notre faveur ?

Humm, encore un texte qui sent le souffre ! Quelle provocation ! C'est honteux ! Cachez-vous miséreux ! Mais avant, écoutez la sagesse des chiffres pour savoir mettre une fin à tous vos malheurs.

– ℹ Informations essentielles pour la vie.

Probabilités de gagner au loto :

Les probabilités de gagner dépendent de la façon dont le jeu est conçu. Pour le Loto Français, il faut choisir 5 numéros parmi 49. Le nombre total de combinaisons possibles est calculé en utilisant la formule des combinaisons :??

C(n, k) = n! / (k! * (n - k)!)

n est le nombre total de numéros (49 dans ce cas) et k est le nombre de numéros à choisir (5 dans ce cas).

  1. Calculons 49! (49 factoriel) : C'est le produit de tous les nombres de 1 à 49.
  2. Calculons 5! (5 factoriel) : C'est le produit de tous les nombres de 1 à 5.
  3. Calculons (49 - 5)! (44 factoriel) : C'est le produit de tous les nombres de 1 à 44.

La formule devient :

C(49, 5) = 49! / (5! * 44!)

En simplifiant, on obtient :??

C(49, 5) = (49 * 48 * 47 * 46 * 45) / (5 * 4 * 3 * 2 * 1) = 1 906 884

?Donc, la probabilité de gagner le jackpot est :??

P = 1 / 1 906 884

Cela signifie que tu as environ 1 chance sur 1 906 884 de gagner le super JACKPOT (étoiles dans les yeux, larmes en attente).?

Calcul des probabilités avec le numéro chance :

Pour le Loto Français, en plus des 5 numéros principaux, il y a un sixième numéro appelé « numéro chance », qui est choisi parmi 10 options (de 1 à 10). C’est le numéro des petits malins du marketing. Le seul numéro qui fait entrer la chance dans le jeu. Alors que nous l’avons vu et prouvé, la chance existe pour celui qui joue point. C’est un fait.

  1. Combinaisons pour les 5 numéros principaux :

    • Comme précédemment calculé, il y a 1 906 884 combinaisons possibles pour choisir 5 numéros parmi 49. ?
  2. Combinaisons pour le numéro chance :

    • Il y a 10 choix possibles pour le numéro chance.?

Pour gagner le jackpot, il faut avoir les 5 bons numéros principaux et le bon numéro chance. Donc, le nombre total de combinaisons possibles est le produit des deux :?

Total de combinaisons = 1 906 884 (pour les 5 numéros) * 10 (pour le numéro chance)??

Calculons cela :??

Total de combinaisons = 1 906 884 * 10 = 19 068 840

?Donc, la probabilité de gagner le jackpot est :??

P = 1 / 19 068 840

Cela signifie que tu as environ 1 chance sur 19 068 840 de gagner le super hyper méga JACKPOT au Loto Français en incluant le numéro chance des enculés p'tits malins du marketing.??

Ce qui fait quand même bien peu, il faut l’avouer. De là, à se flinguer, il n’y qu’un pas. Encore faut-il se payer une arme digne de vos dernières volontés, ou choisir d’emmerder le prochain conducteur de la SNCF sur cette ligne et ceux qui vont devoir nettoyer après vous.

Parce que se payer le luxe de mourir, c’est être pour une fois, le patron de sa propre entreprise ! C’est faire preuve de persévérance, d’abnégation, et choisir sa mort c’est devenir riche de quelque chose que les autres n’ont pas : LA CERTITUDE DE MOURIR (et dans pas longtemps du coup).

En effet, nous vous le confirmons : cela sera bien le cas, un jour ou l'autre. Probablement de nombreuses années plus tard je vous le concède et vous le souhaite, à moins que vous ne soyez précisément le sujet de notre exposé, bref, finissons-en !

Voilà, la finalité en est toujours la même. Alors en plus, s’ennuyer à mourrir, c’est fâcheux ! Quelle inconstance, quelle mauvaise volonté ! J’irais même jusqu’à dire dans un langage volontairement compréhensible par mes contemporains : « La vie de ma mère c’est la scheum !!! ».

On n’en peut plus de tout cet ennui bordel de merde de couilles à cul fichtre ! C’est de la merde cagasse provocation puérile !

Comparaison avec les probabilités de devenir riche par le travail :

Pour devenir riche grâce au travail, la probabilité dépend de nombreux facteurs. Il est difficile de calculer ces probabilités de façon exacte, car cela implique de nombreux éléments subjectifs :

Cependant, certaines études économiques montrent qu’une grande partie de la richesse provient de facteurs tels que :

Statistiquement, les chances de devenir immensément riche par un travail classique (salarié ou dans une profession) sont presques aussi faibles que celles de gagner au loto. Cependant, dans des domaines comme l’entrepreneuriat ou l’investissement en bourse, les chances de devenir riche par l’effort, la prise de risques calculés, et les bonnes décisions augmentent. Par exemple, selon des études sur les riches autodidactes (comme les milliardaires), il est souvent nécessaire de prendre des risques et de capitaliser sur des opportunités plutôt que de compter sur des stratégies purement salariales.

De plus, il faut noter que dans la plupart des cas, le capital de départ est vraiment très important. En gros, une fois que vous avez de quoi investir, faut vraiment être naze malchanceux pour tout perdre. En même temps, vous trouverez toujours des gens qui savent quoi faire de votre ennui. Je vous laisse mon numéro en DM.

Est-il scientifiquement prouvé qu’on peut devenir immensément riche sans rien faire ?

Le concept de “devenir immensément riche sans rien faire” est un peu flou, mais si l'on parle de l’héritage ou de la chance pure (par exemple, devenir milliardaire sans effort, en gagnant à la loterie ou en recevant un héritage colossal), les probabilités sont extrêmement faibles.

Il n’existe pas de méthode « scientifiquement prouvée » pour devenir riche sans aucun effort — sauf par un hasard pur, comme gagner une grosse somme à la loterie, ce qui reste une exception statistique. Ou bien, sur les réseaux, en écoutant les prêches imbéciles des influenceurs niaiseux qui se la pêtent en louant des lofts et une tenue chez LVMH.

– « Écoute moi, mon frère, mon cousin, ma soeur, ma cousine, mon pote, mon chien chien ! »

– « Si tu m’écoutes, ta femme va revenir, ton sexe va grossir et faire jouir par la pensée, la chance te souriras et tu rouleras en Twingo GTI à la cité ! »

(J’ai bien conscience du degré de nervosité que cet exemple peut provoquer, je le dis ici haut et fort : C’est pas ma faute, c'est la société qui me martyrise ! Ce sont vos interprétations sociales d’une pensée complète sur un sujet maitrisé par des années de coups de battes de baseball. Paf ! Aïe. Salut Roger ! T’es dans la milice maintenant ?).?

Alors pourquoi s'ennuyer ?

De manière générale, les mécanismes économiques de richesse fonctionnent avec l’épargne, l’investissement et l’entrepreneuriat, qui nécessitent un minimum d'effort, de stratégie et de prise de risques. Et voilà les grandes recettes ! Vous avez pas grand chose à faire. Du coup, vous vous ennuyez, et c’est bien normal. Vous êtes trop riches !

On va vous faire bosser plus pour que vous perdiez un peu plus d’argent ! Non mais ! Vous vous rendez compte de votre ennui là ! Mais c’est provocant ! Faut arrêter là ! Vous vous ennuyez trop ! C’est plus possible.

– Le premier mai ? Finito mongolito !

– L'armistice ? Plus de Kdo Trololo !

– Noël ? Olébos biscottos !!!

C'est le nouvel Omo. Un Omo qui bosse dur tout le temps. À gagner l'argent qu'il possède déjà ! Quel est l'intérêt ? Rachetez donc un média ou deux, ça vous détendra déjà un peu…Certains milliardaires qui ne me lisent pas se reconnaitront j’en suis sûr. Les cuistres !

Conclusion

– ℹ Vous pouvez reprendre une activité normale.

Une activité normale ? Mais pourquoi cette nécessité de faire, d'agir, de produire ? Pourquoi cette quête incessante d'activité, alors que notre salaire ne fera jamais de nous des riches au sens du dernier décile ? Pourquoi courir après un mirage, alors que la finalité connue est d'en baver toute sa vie pour pas grand-chose ? Pourquoi s'épuiser, alors que la retraite, cette maigre récompense, nous attend, telle une sentence, dans des mouroirs collectifs où l'on finira nos jours, oubliés de tous ? Comme l'écrivait Albert Camus, “Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été.” Peut-être est-ce dans ces moments de lassitude que nous trouvons notre véritable force.

La société du spectacle permanent, cette machine à rêves, à illusions, à désirs inassouvis. Chaque jour, nous sommes bombardés d'images, de sons, de promesses de bonheur éphémère. La dopamine, cette molécule du plaisir, est devenue notre drogue, notre carburant, notre raison d'être. Mais à quel prix ? À quel prix cette quête incessante de sensations fortes, de plaisirs immédiats, de satisfactions éphémères ? Guy Debord, dans “La Société du spectacle”, nous met en garde contre cette aliénation moderne, où l'apparence prime sur l'essence.

Le voyage, lui aussi, est devenu une machine à fric, où l'aventure n'est plus faite de surprises incontrôlables, mais de parcours balisés, de destinations prédéfinies, de souvenirs fabriqués. Pourtant, le voyage nous est nécessaire, comme le petit-déjeuner, ou la lecture de la feuille de chou du matin. Il nous offre une échappatoire, une bouffée d'oxygène, un semblant de liberté dans un monde où tout est calculé, planifié, orchestré. Mais même en vacances, la nostalgie de chez soi nous rattrape. Comme le disait Marcel Proust, “Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.” Et parfois, même en voyage, on s'ennuie à mourir, à regarder les mouches voler, à compter les heures qui nous séparent du retour. L'angoisse nous étreint à l'idée de voir notre compte en banque plus vide encore que le frigo.

Selon les dernières estimations, il y aurait environ 2 600 milliardaires dans le monde, selon le Forbes Billionaires List 2024. Avec une population mondiale d'environ 8 milliards de personnes, cela représente environ 0,00003 % de la population mondiale. Les milliardaires, avec un total d'environ 2 600 personnes, détiennent ensemble environ 60 000 à 65 000 milliards de dollars, soit 13 à 14% de la richesse mondiale.

Vous pensez qu'ils s'ennuient du monde des pauvres ? Que leur voyage est incessant comme le ruisellement dans votre verre d'absinthe ? Mais ils vous adorent ! Vous êtes leur martingale ! Leur petite cerise sur le gâteau, celle qui vous valorise à la hauteur de 2,20€. Juste le prix du ticket, si je ne m'abuse, pour les pièces en chocolat de Willy Wonka. Car vous leur rendez la monnaie de leur pièce, futurs aspirants millionnaires ! Encore bravo. Vous êtes irremplaçables, vous, moi, la pauvreté, la planète terre, l'univers ! Sans vous, sans toi(t), ça ne vaudrait pas la peine d'être aussi riche ! Vive les pauvres ! Pour les pauvres Hip Hip Hip ! HOURRA !

Alors, laissons-nous aller à l'ennui, à la paresse, à la fainéantise. Laissons-nous bercer par cette douce léthargie, qui nous rappelle que la vie n'est pas qu'une course effrénée, mais aussi un voyage intérieur, une quête de soi, une recherche de sens. Et peut-être, dans cette insouciance, trouverons-nous enfin la paix, la sérénité, et la liberté. Comme le chantait Léo Ferré, “Avec le temps, va, tout s'en va.” Profitons de ces instants de vide pour nous reconnecter à l'essentiel, à nous-mêmes, et à la beauté simple de l'existence en validant un petit loto pour le fun !

Nota bene : Nul prophète en sa cité ne sera connu du fait de ces atrocités : Le paradis est aux faibles, aux sans voix, que le conclave enfumé encensera. Habemus papam ! Eureka ! Mille sabords ! Ta mère la pute ! Fumée blanche et cheminée bien ramonée. Prout prout cacahoué ! Omo micro. Hetero maxo. On s'fait chier ennuie ! Tiens, je vais lui demander…T'as gagné ma chérie ? Le gros lot qu'elle me dit…

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