IA créative
Des petites mains, maintes fois.
Dithyrambique et réservé. Dernière née des sciences appliquées à notre porte monnaie, l'intelligence artificielle séduit ou repousse, parfois les deux à la fois. Une révolution et une catastrophe pour l'humanité ? L'avenir le dira encore plus fort que le présent, si nous survivons à cette horreur merveilleuse, alors que la planète crève de toutes ces brillantes idées qui valent un paquet de dollars. Je vois déjà tes yeux briller Tuco…
Ils vont se battre tous ces géants, les léviathans du nouveau monde, pour en vendre un maximum. Pourtant, à la base, il s'agit d'aider l'être humain à se la couler douce, à éradiquer les maladies, etc, bref, à devenir immortel. Enfin pour commencer, ce qu'il faut comprendre c'est que tout est mathématique. Je m'explique.
De nombreux phénomènes naturels et processus peuvent être modélisés à l'aide de formules mathématiques. Par exemple, les lois de la physique, comme la gravitation ou l'électromagnétisme, sont décrites par des équations mathématiques.
Cependant, il existe des aspects de la réalité qui sont difficiles, voire impossibles, à réduire à des formules mathématiques. Par exemple, les émotions humaines, la conscience, et certains aspects de la biologie complexe ne se prêtent pas facilement à une description mathématique complète. Et les arts me direz-vous ?
De nombreuses oeuvres d'art peuvent être expliquées par le prisme de la technique, et par extension par les mathématiques. Le point important ici étant que la structure des oeuvres doit comporter des motifs reproductibles à l'infini, que les oeuvres en inspirent d'autres et qu'au final, la répétition engendre des variations infinies.
Ce qui intéresse ici, c'est bien la data : vos précieuses données, que les IA sont capables d'ingurgiter, pour générer des modèles. Des modèles capables d'apprendre de cette amas infini de créations qui jalonnent le world wide web ou une simple base de données. Définir des caractéristiques reconnaissables, les classifier, pour créer des recettes automatisées d'oeuvres d'art. C'est de la magie vaudou avec beaucoup de code dedans.
Ce tour de magie, des machines telles que l'ordinateur sont capables de le reproduire avec la perfection qui les caractérisent. De plus en vite, de plus en plus fort, sans l'ombre d'un doute. Que deviennent nos artistes ? Ils sont développeurs de prompts, ces textes courts et précis qu'ils doivent affiner pour en tirer la substantifique moelle. Une image générée par ordinateur. Ça commence à me rappeler un mythe caverneux.
J'ai voulu en savoir plus. Comme toujours, cette soif inextinguible est synonyme d'emmerdes d'heures joyeuses passées à essayer de défricher le code du monde. Quoi de mieux qu'un livre, une sommité du domaine en locuteur et un plaid de vieux ? Rien. Enfin presque ou si peu.
« Le code de la créativité. Comment l'IA apprend à écrire, peindre et penser. », Marcus du Sautoy, traduction (Anglais) : Raymond Clarinard, paru le 05/10/2022 chez Flammarion.
Marcus du Sautoy, mathématicien renommé et professeur à l'Université d'Oxford, nous guide à travers une réflexion profonde sur la capacité des machines à être créatives. Il pose des questions fondamentales : une machine peut-elle peindre, composer de la musique ou écrire un roman ? Si oui, comment distinguer l'art authentique de la simple imitation ? L'auteur ne se contente pas de spéculations ; il s'appuie sur des exemples concrets et des analyses rigoureuses pour éclairer ces interrogations.
Du Sautoy se réfère à l'idée de Goethe selon laquelle la créativité est un processus qui consiste à « apporter quelque chose de nouveau dans le monde ». Il utilise la philosophie de Goethe pour comparer la créativité de l'homme et celle de la machine, en expliquant comment les deux entités s'engagent dans le monde pour créer quelque chose de nouveau.
AlphaGo de DeepMind : Une victoire incontestable sur le champion du monde de Go, qui souligne son utilisation de l'apprentissage profond et de vastes ensembles de données pour développer des stratégies innovantes.
Le test de Turing et le test de Lovelace : il examine ces concepts fondamentaux de l'IA, qui évaluent respectivement l'intelligence et la créativité des machines. Les travaux fondamentaux de Turing dans le domaine de l'informatique et de l'intelligence artificielle, en particulier son célèbre article intitulé « Computing Machinery and Intelligence », sont essentiels pour comprendre le potentiel de créativité de l'IA. Du Sautoy se réfère fréquemment aux idées de Turing, en particulier au test de Turing, pour déterminer si les machines peuvent avoir un comportement intelligent et créatif.
Le livre traite de la manière dont différents artistes et scientifiques conceptualisent le processus créatif. Du Sautoy fait référence à des artistes comme Picasso, qui ont intégré l'innovation dans leur travail, ainsi qu'à des scientifiques comme Charles Darwin, qui ont abordé la créativité comme un moyen de résoudre des problèmes ou de s'adapter à de nouveaux environnements.
Les travaux de Mandelbrot sur les fractales et l'exploration de modèles complexes et autoreproductibles dans la nature constituent une autre référence importante. Du Sautoy s'en sert pour montrer comment les modèles mathématiques peuvent apparaître créatifs et beaux, tout comme l'art généré par l'IA peut émerger de modèles et d'algorithmes.
Le Pollockizer : Un programme d'IA qui génère des peintures au goutte-à-goutte dans le style de Jackson Pollock, illustrant le mélange de l'apprentissage automatique et de l'expression artistique.
Botnik Studios : Une organisation qui utilise l'IA pour créer du contenu humoristique et imaginatif, démontrant le côté ludique de la créativité générée par les machines.
Emmy : Un algorithme capable de composer de la musique qui imite le style de Bach, suscitant des discussions sur l'art généré par la machine et son authenticité. Les systèmes d'IA comme Emmy sont présentés comme des exemples de la manière dont l'art généré par les machines peut refléter les techniques des maîtres du passé. Cela amène des discussions sur la créativité informatique appliquée à la musique, ainsi que des références à la théorie de la musique.
les travaux de J. A. Scott Kelso sur les systèmes dynamiques et la capacité du cerveau humain à s'engager dans une « dynamique coopérative ». Cette recherche aide à définir comment la cognition et la créativité humaines peuvent être similaires ou différentes des processus pilotés par l'IA.
Le livre se penche sur le fonctionnement des réseaux neuronaux, en particulier dans le contexte de l'art génératif et des tâches créatives. Il fait notamment référence aux avancées notables des technologies d'apprentissage profond et à leurs implications pour la créativité de l'IA, en citant les travaux de personnalités clés dans le domaine de l'IA, telles que Geoffrey Hinton.
Une épopée aux confins de la science moderne, un voyage fascinant parmi les arts et les algorithmes. Du Sautoy démontre comment les règles mathématiques façonnent la créativité, tant humaine que artificielle. Il explore les rouages de l'IA et les ressorts de la création artistique, offrant ainsi une perspective unique sur l'intersection entre ces deux domaines.
“Le Code de la créativité” est un ouvrage pédagogique optimiste qui démystifie les concepts complexes de l'IA et de la créativité. Marcus du Sautoy, avec sa plume claire et engageante, parvient à rendre ces sujets accessibles à tous. Il nous invite à réfléchir sur ce qui distingue encore l'être humain de l'intelligence artificielle et sur le potentiel de collaboration entre les deux.
Un ouvrage optimiste et vendeur ? Il y a un hic. Puisque que ce n'est pas le propos de l'ouvrage, l'auteur évite soigneusement de parler de sujets dits « sensibles ». Pourtant, le sensible, l'émotion, c'est peut-être la définition de l'art lui-même et par extension d'une certaine humanité. Un problème de valeurs non-côtées en bourse.
Pas de thème sur le travail des fermes à clics virtuelles où des employés auto-entrepreneurs (parce qu'ils coûtent moins chers fiscalement) sont exploités à faire des choix qui rappellent les plus mauvais « captchas » de Google.
Pas de référence non plus à l'environnement…alors que les serveurs et cartes graphiques des susnommés doivent justifier d'un bilan carbone neutre en omettant les achats packagés de pseudos « droits à polluer ».
Pas de statistiques complètes sur les quantités réelles d'eau pour refroidir ces innombrables puces en silicium vallée, ni de communication sur l'électricité consommée et l'impact sur les cultures alentours.
Pas de communications malhonnêtes, pas de marketing « greenwashé » typique des lessives de jadis, où la mère michel tabasse son linge au lavoir en entretenant votre espoir d'un monde plus blanc que blanc.
« Moi, j'avais l'ancien Omo qui lavait plus blanc et il lavait déjà bien hein ! Mais maintenant il y a le nouvel Omo qui lave encore plus blanc ! Moi j'ose plus changer de lessive, j'ai peur que ça devienne transparent après ! » Michel Colucci.
Laver les cerveaux pour faire tourner les machines. Un blanchiment à la « Capone », parce que la croissance n'attend pas. Non rien de tout cela.
« Ecce homo economicus, de profundis in anus. »
« Si l'intention est de créer une phrase humoristique ou provocatrice, une traduction littérale pourrait être “Des profondeurs dans l'anus”, mais cela n'a pas de sens cohérent en latin classique. Il est possible que ce soit une phrase inventée pour son effet comique ou choquant, mais elle ne correspond pas à une expression latine authentique. » L'IA.
Merci L'IA.
Maintenant, on cerne bien le problème. Un problème parfois indépassable par volonté éthique, mais aussi plus anatomique. Surtout avec les mains. Et tous ces doigts…Mis à l'index pour un majeur parfois. Elle en génère des mains, des doigts et tout mélangés, mal détachés, souvent sans complexités anatomiques.

Les intelligences artificielles (IA) génératives, telles que Midjourney, Stable Diffusion, DALL-E, etc, rencontrent des difficultés significatives lorsqu'il s'agit de dessiner ou de générer des mains humaines réalistes.
Les mains humaines sont anatomiquement complexes, avec de nombreux petits détails et articulations. Les IA ont du mal à reproduire cette complexité de manière précise et…moi aussi. Ce qui me rend soit plus artificiel soit plus humain à vous de choisir. Les mains sont souvent mal représentées dans les images sources utilisées pour l'entraînement des IA, ce qui complique encore plus la tâche.
Les modèles génératifs produisent souvent des résultats “plausibles” mais manquent de cohérence anatomique. Par exemple, ils peuvent générer des mains avec un nombre incorrect de doigts ou des proportions incorrectes.
Les IA ne comprennent pas vraiment ce qu'est une “main” au niveau conceptuel. Elles se basent uniquement sur les représentations visuelles qu'elles ont apprises, sans comprendre la structure sous-jacente ou les relations entre les différentes parties du corps.
La géométrie des mains est très complexe, avec de nombreuses formes et arrangements différents. Les IA doivent rassembler ces éléments de manière cohérente pour générer des mains réalistes, ce qui est un défi considérable.
Ces défis montrent que, malgré les progrès rapides de l'IA générative, il reste encore beaucoup de travail à faire pour améliorer la précision et le réalisme des représentations humaines, en particulier pour des parties du corps aussi complexes que les mains.
Là, on comprend que ces scientifiques aiment vraiment, à l'instar des artistes, étudier patiemment la nature et les méthodes algorithmiques pour la reproduire. Des journées entières passées à coder, taper sur des petites touches comme des peintres du clavier, pour mieux « algorithmer » la vie. Le « dactylo rock » des matheux. Et on rentre en Tesla à la maison pour nettoyer la pisse du « keyboard cat ». Les deux mains sur le volant, c'est la loi et c'est incompatible avec un salut Romain de temps en temps. Code nazi de la route.
Les débuts de l'évolution remontent à l'origine de la vie sur Terre, il y a environ 3,8 à 4 milliards d'années. Ils ont fait mieux. Plus de volant. Plus de conducteurs. Des voitures autonomes ! On peut se saluer sans discontinuer maintenant, la vitre passager baissée, cheveux au vent, sur Sunset Boulevard parmi les ruines calcinées des villas de célébrités !
C'est la sélection naturelle. Refouler tous les gens nuls, « les Tucos », les pauvres, les drogués, les assistés, les handicapés, les pédés, les gouines, les trans, les gitans, les clodos qui puent, les punks à chien, les hippies chevelus qui jouent du djembé, les jeunes noirs et arabes de banlieue, les ultras gauchistes, les skinheads juifs, les francs-maçons, les nouvelles mamans en poussette, les actrices porno, les vieux croulants qui savent tout sur tout, ton hamster moche et même les extraterrestres woke ! Personne, sauf eux.
L'inventeur de la machine à refouler les cons n'est pas encore né.
Faire suer H24 les esclaves du capital et réserver la planète à une élite supérieure. Une race de « winners ». L'Übermensch avec une petite moustache. Encore un Alfonso Ramirez de la conciergerie que l'on ne soupçonne pas de préparer l'holocauste à l'Opéra…
L'IA créative…Que dire des futurs usages de l'IA dans le domaine militaire ? Ça, étrangement, il ne vaut mieux pas en parler. Mais ils sont créatifs tous ces ingénieurs ! L'invention de la mort programmée. Le pinacle de l'intelligence. Léonard de Vinci, cet ingénieur devenu artiste à moins que ce ne soit l'inverse n'est pas en reste avec son « Codex » de merveilleuses planches de dessin de mains et…des plans de machines de guerre. Cela ne doit pas être moins vendeur les explosions de tripes et de boyaux avec un robot sulfateuse de la DARPA (AMIAD en France, dirigée par un ancien de chez…Google deepmind).
Ça s'annonce extraordinaire ! On a hâte. Peut-être les plus optimistes rétorqueront que cela aboutira sans doute à un nouvel équilibre de la terreur ? Tellement intelligent. Vivement demain, techno bunker dans le jardin. Toute une culture.
À mon petit niveau de minable de l'écriture, je dois vous avouer, tel un humble vermisseau de basse cour, certaines choses que l'on ne garde que pour soi. Je ne suis pas matheux ni ingénieur. J'ai une Volkswagen mais je ne suis pas nazi pour autant. Je ne suis pas dirigeant ou chef d'un petit chef, ni docteur Folamour. Je n'ai aucun pouvoir d'aucune sorte. Je ne possède pas de djembé.
Cependant, j'ai parfois du mal à dessiner les mains et j'ai quand même trouvé de l'intérêt à ce livre. Avoir un poil dans la main car les défauts rendent humains ? Oui, assurément, les articles artificiels rendent superficiel. J'essaye pourtant de mettre la dernière main à quelque chose pour une fois. Je mets la main à la pâte, en espérant la Fatma, la Mano negra…pour donner un coup de main. Je m'en bats les couilles lave les mains de justice.
Bon courage les gars. Eurêka votre compte en banque. L'humanité est la maladie de ce monde, le robot sulfateuse, la solution finale.
#IA #intelligence #eurêka #mains #environnement
mastodon : https://ensemblevide.ynh.fr/@hello courriel : hello@ensemblevide.ynh.fr