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Plus vite, plus haut, plus fort.

La fin de vie, ce col du Tourmalet de l'existence, se dresse devant eux, majestueuse et intimidante. Les pentes sont raides, le chemin sinueux, mais chaque pas, chaque effort, est une victoire sur l'inéluctable. Les regards se tournent vers le sommet, là où le ciel semble plus proche, où l'air est plus pur, où l'âme trouve enfin la paix. Pourquoi cette métaphore de la montée impossible ? Qu’est-ce qui pousse sur la route de l’exil sportif à haut pourcentage nos aïeux chaque été lors du traditionnel Tour de France ? Les merguez et la bière chaude ? Le bob et le marcel en résille ? Non. Je vous le dis mes biens chers frères, mes biens chères soeurs : C’est l’espoir de l’exploit renouvelé des années oubliées, le parcours du pays de leur vie, la France ! […] Repos.

?Dans la vallée des ans, où le temps a creusé ses sillons, les corps fatigués se reposent, témoins silencieux des vies bien remplies. Les rides, comme des sentiers gravés sur la peau, racontent des histoires de rires et de larmes, de joies et de peines, de victoires et de défaites. Chaque souffle, plus lent, plus profond, porte en lui l'écho des souvenirs, des rêves accomplis et des espoirs encore vivaces.

Le col du Saint-Gothard (The Passage of the St. Gothard) Joseph Mallord William Turner, circa 1803-1804, Abbot Hall Art Gallery, Kendal, UK.

La difficulté d'une ascension peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la longueur, la pente moyenne, et les conditions météorologiques. Voici une comparaison entre le Col du Tourmalet et l'Alpe d'Huez :

1. Col du Tourmalet :

   • Longueur : Environ 19 km depuis Luz-Saint-Sauveur.
   • Pente moyenne : Environ 7,4%.
   • Altitude : 2 115 mètres.
   • Difficulté : Le Tourmalet est long et exigeant, avec des sections très raides. L'altitude élevée peut également affecter les performances des cyclistes.

2. Alpe d'Huez :

   • Longueur : Environ 13,8 km.
   • Pente moyenne : Environ 8,1%.
   • Altitude : 1 860 mètres.
   • Difficulté : L'Alpe d'Huez est plus courte mais plus raide, avec des pentes constantes et peu de répit. Les 21 virages en épingle à cheveux ajoutent à la difficulté.

En termes de difficulté pure, le Col du Tourmalet est souvent considéré comme plus exigeant en raison de sa longueur et de son altitude élevée. Cependant, l'Alpe d'Huez est plus raide et peut être tout aussi difficile, surtout si l'on considère l'intensité de l'effort sur une distance plus courte. Le Tourmalet peut également être plus difficile en raison des conditions météorologiques imprévisibles, notamment le froid et la pluie, qui peuvent ajouter à la difficulté de l'ascension.

Alors, les corps, usés par les années, avancent avec une détermination tranquille. Chaque mouvement est une danse lente, une symphonie de gestes mesurés, où chaque note résonne avec la sagesse accumulée. Les muscles, autrefois puissants, se rappellent les défis relevés, les montagnes gravies, les rivières traversées. Ils tremblent parfois, mais ne fléchissent pas, portés par une force intérieure, celle de l'esprit indomptable.

Le col du Tourmalet, avec ses lacets interminables, devient une métaphore de la vie. Chaque virage est une épreuve, chaque ligne droite une récompense. Les paysages changent, les saisons passent, mais le chemin continue, inexorablement. Les corps fatigués, comme des cyclistes épuisés, pédalent encore, poussés par une volonté farouche, celle de franchir la ligne d'arrivée, de toucher le ciel du bout des doigts.

Et puis, il y a ces moments de grâce, ces instants suspendus où le temps semble s'arrêter. Un sourire échangé, une main tendue, un regard complice. Des petits bonheurs simples, des trésors cachés dans les replis du quotidien. Ils sont les étincelles qui ravivent la flamme, les étoiles qui guident dans la nuit. Tout comme ces gros connards hurluberlus qui courent années après années derrière des vélos qu’ils ne rattraperont jamais sauf à les faire tomber dans la fange d’où provient leur âme de supporter aviné.

Au milieu de cette ascension symbolique, une figure se détache, celle de Ginette Léonce, nonagénaire au regard pétillant et au cœur vaillant comme un soufflet de forge. Assise dans son fauteuil roulant, elle gravit le col du Tourmalet, chaque tour de roue marquant une nouvelle victoire sur le temps. Son visage, illuminé par le sourire radieux de ceux qui n’ont plus rien à perdre, témoigne de sa détermination et de sa joie d’en finir.

L'ascension est longue et difficile, marquée par de nombreux renoncements, des douleurs articulaires atroces, des souffrances musculaires, de l'arthrite et des rhumatismes. Chaque jour est une bataille, chaque mètre parcouru une conquête. Ginette, tel Sisyphe, persévère malgré les épreuves, trouvant en elle la force de continuer. Il lui faudra cent jours pour atteindre le sommet, cent jours de courage et de ténacité. Comme en guerre contre le passé, elle vaincra ou périra les pneus à plats dans le fossé.

Autour d'elle, une équipe médicale attentive veille à son bien-être, prête à intervenir à chaque instant. Leurs gestes sont empreints de douceur et de respect, témoignant de l'attention particulière portée à cette héroïne du quotidien qui songea un jour à raccrocher, à terminer sa vie sous les platanes de la maison des joyeux pinsons. Le sponsor des chronomètres, fier de soutenir cette aventure humaine, accompagne également Ginette, marquant chaque seconde de son ascension avec précision et admiration, notant record après record, pour un Guiness Book annuel un peu morne.

La fin de vie, ce col du Tourmalet, n'est pas une fin en soi, mais une transition, un passage vers un autre horizon. Les corps fatigués, avec leurs cicatrices et leurs souvenirs, gravissent les dernières pentes, le cœur léger et l'âme en paix. Ils savent que, au sommet, une nouvelle aventure les attend, une aventure où le temps n'a plus de prise, où les rêves deviennent réalité.

Alors, ils avancent, pas à pas, souffle après souffle, portés par l'amour des leurs, par la force de leurs convictions, par la beauté des paysages traversés. Et dans cette ascension ultime, ils trouvent la sérénité, la plénitude, la paix. Car au bout du chemin, au-delà du col du Tourmalet, il y a la lumière, la promesse d'un repos mérité, d'une éternité de douceur. ??

Oui bon d’accord. Blablabla…Seraient pas un peu dopés quand même ces chiffes molles ???

L’espoir gnagnagna, la beauté du sport gnagnagna, m’enfin quand même ! C’est pas normal à cet âge là si ? On peut se poser des questions sur la forme de société que l’on promeut pour la retraite bien méritée des vieux schnocks en roue libre !

Faut les laisser s’éclater, gnagnagna, faut qu’ils puissent s’exercer, gnagnagna…et puis quoi encore ! Pourquoi pas leur faire faire de la muscu avec prise de stéroïdes ! Ou des courses de Moto GP au Castelet…non mais ! Vous êtes dingues ! Et le commerce du Rami qui va s’écrouler ? Les vendeurs de Scrabble ! Vous y avez pensé ? Hein !?

Et puis tout ce pognon, bande de cons boursicoteurs ! Tout ce pognon de dingue que ça nous coûte là ! Vous pensez que ça suffit pas comme ça non ? Une boite de chocolats de chez doudou pour l’anniversaire des cent un an et pis c’est marre ! Ça suffira bien non ? D’autant qu’avec les frais d’implants du chirurgien dentiste suite à la destruction précoce de l’appareil dentaire de mémé, faudra pêter un aut’ PEL !

Et l’héritage là, hein ? C’est pour qui ?! C’est pour nous là ! On a assez bossé comme ça bande de feignasses de vieux croulants à la ramasse ! Nous aussi on veut prendre l’autocar pour visiter Camerone ! Bon moi, je vois plus qu’une seule chose. Si si. J’ose. Le doping à pas cher pour un burn out définitif sans procès ! On va s’arranger, y’a des labos bien informés et des pépettes à se faire sur le dos des anciens qu’entendent plus, voient plus, n'actionnent plus, bref qui vivotent en songeant à la couleur du papier peint de leur dernière demeure, leur dernière boîte en sapin ! ??

Vite un peu de sérieux, à vos fioles et pipettes, faites-en une qui décoiffe qu’on aille un peu plus vite à la descente !??

Création de l'EPO

1. Qui ? :

   • L'EPO a été initialement isolée par le biochimiste Eugene Goldwasser en 1972. Mais il s'est sans aucun doute inspiré de recherches de Clotilde-Camille Deflandre (Cocorico ! Dans la médecine comme dans le vélo !) Il a réussi à extraire 8 mg d'EPO à partir de 2 500 litres d'urine de patients anémiques. Cependant, Goldwasser n'était pas un commercial et a vendu son brevet à la société AMGEN pour une somme modeste sans inclure de clause d'intéressement aux bénéfices futurs (Anecdote savoureuse, Goldwasser est aussi une marque de vodka aux flocons d'or ! Je ne sais pourquoi, mais je pense que ça peut faire rire les gens qui ne le savent pas, rapport aux gens des îles. L'humour des uns…le goût des autres…).

2. Pourquoi ? :

   • L'EPO a été développée à des fins médicales, principalement pour traiter les patients souffrant d'insuffisance rénale, de graves anémies, et ceux subissant des chimiothérapies anticancéreuses. L'objectif était d'augmenter la production de globules rouges et ainsi améliorer le transport de l'oxygène dans le sang.

3. Comment ? :

   • AMGEN a réussi à cloner le gène humain de l'EPO en 1985. L'année suivante, la production industrielle d'EPO de synthèse a commencé. Le gène humain a été incorporé dans des cellules d'ovaire de hamster chinois pour produire l'EPO recombinante humaine (rhu-EPO ou époétine).

   • L'EPO a été commercialisée sous différentes marques, comme l'Eprex (Janssen-Cilag) en mars 1990 et le NeoRecormon (Roche) en 1991.

Formule de l'EPO

L'érythropoïétine (EPO) est une hormone glycoprotéique, ce qui signifie qu'elle est composée d'une chaîne polypeptidique et de groupements glucidiques. Sa formule brute est C₈₀₉ H₁₃₀₁ N₂₂₉ O₂₄₀ S₅.

Fabrication de l'EPO

La fabrication de l'EPO de synthèse, également appelée époétine, repose sur des techniques de biologie moléculaire et de génie génétique. Voici les étapes principales :

1. Clonage du Gène :

   • Le gène humain codant pour l'EPO est isolé et cloné. Ce gène est ensuite introduit dans une lignée cellulaire animale, souvent des cellules d'ovaire de hamster chinois (CHO).

2. Production de la Protéine :

   • Les cellules modifiées génétiquement produisent alors l'EPO recombinante. Cette protéine est ensuite isolée et purifiée à partir des cultures cellulaires.

3. Purification et Formulation :

   • L'EPO purifiée est formulée pour être utilisée en médecine. Elle est souvent commercialisée sous différentes marques, comme l'Eprex ou le NeoRecormon.??

– Et ce Goldwasser là, il serait pas un peu…hein ? Si ! Il était des îles ! Et voilà ! On se demandait comment ils avaient tenu le coup ! Et ben c’était l’EPO ! Ils sont dopés, l’actualité nous le prouve chaque jour !??

– ℹ Selon nos politiques d’utilisation vous êtes viré.??

– « Mais c’est pas moi ! C’est le lobby pro Saint-Pierrais Miquelonnais qui est derrière tout ça ! »

??– ℹ C’est la faute aux arabes aussi ? Ça fait un moment qu’on vous a à l’oeil vous !??

– « C’est pas ce que je voulais dire, je voulais dire que c’est normal d’être drogué comme quand on travaille au noir ! Et on dirait bien que je suis pas aussi drogué que vous ! Et j’ai rien volé moi ! »??

– ℹ Ça tombe bien espèce de p’tit comique, ma mère est de Saint-Pierre ! Allez vos papiers ! Tu l’as pas volé celle-là Obtempérez ! fissa !?

?– « Mais c’est pas ce que je voulais dire ! Je savais pas qu’elle était décédé vot’ maman ! Toutes mes condoléances…»??

– ℹ Ta gueule le comique ! Veuillez s’il vous plaît faire preuve d’amabilité, rentre là-d’dans p’tite bite et gare à tes olives c’est la pression à froid ! prenez place à l’arrière à côté de mon camarade et attachez votre ceinture, un accident est si vite arrivé ! Tu vas retrouver Saint-pierre toi aussi ton avocat bientôt !??

Refermons cette parenthèse outrancière dépassant un peu le cadre du simple dialogue social dans notre beau pays, et finissons en beauté. Merci.??

Bien, la morale de cette histoire c’est qu’il vaut mieux être qu’avoir été, parce que sinon on finit par monter le Tourmalet pour retrouver Saint-Pierre et les Miquelonnais, ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses sur la réputation. Bref, rappelez-vous quatre vingt dix huit, non pas la guerre ! Le match ! Le match c’était la guerre aussi ? Bon. On sait plus combien de guerres on a joué alors ? Je vais finir par retourner à la buvette moi aussi…??

Nota bene : […] Je sais plus trop quoi dire. Franchement, c’est un métier. L’amateurisme tout ça…ça fait pas sérieux. Non, je devrais pas écrire autant. Je vais arrêter je pense dans pas longtemps. Parce que bon, hein, déjà que ça paie pas des masses, mais en plus y’a même pas d’EPO…Vivement la retraite !????

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