La matrice est partout.
Capturer, reproduire, diffuser. Aujourd’hui, avec l’introduction de l'art génératif et de l’intelligence artificielle, la photographie ne se contente plus de reproduire : elle interprète, transforme, génère. La question se pose alors : sommes-nous toujours face à la nature — ou face à autre chose ???
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Le chien aboie, la caravane passe.
Ce refrain, murmuré par les vents du commerce, se glisse dans chaque recoin de notre quotidien, tissant une toile invisible mais omniprésente. Votre lieu de vie, avec ses murs solides et ses fenêtres lumineuses, porte l'empreinte de contrées lointaines, qui semblent chuchoter des histoires de ports éloignés et de conteneurs voyageurs. Les meubles laquais ont traversé des océans pour trouver leur place dans votre salon, votre cuisine, votre chambre. Ambassadeurs silencieux d'une industrie qui ne dort jamais, d'usines où le temps est une denrée précieuse et la productivité l’obligation volontaire du profit qui nous lie au bonheur. Qui sera l’élu ? Pour qui le ticket d’or, la joie ? À qui la loterie ?
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Ce qui reste de nous.
Dans l'immensité, où scintillent des larmes oubliées, se tient un individu. Un être solitaire, sans importance collective, perdu dans le tourbillon de l'existence. Il est tout juste un individu, une particule de poussière dans l'infini, un écho silencieux dans le vacarme du monde. Il n’est rien ou pas grand chose, pas plus fort, pas plus intelligent, pas plus vivant qu’un autre.
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Plus vite, plus haut, plus fort.
La fin de vie, ce col du Tourmalet de l'existence, se dresse devant eux, majestueuse et intimidante. Les pentes sont raides, le chemin sinueux, mais chaque pas, chaque effort, est une victoire sur l'inéluctable. Les regards se tournent vers le sommet, là où le ciel semble plus proche, où l'air est plus pur, où l'âme trouve enfin la paix. Pourquoi cette métaphore de la montée impossible ? Qu’est-ce qui pousse sur la route de l’exil sportif à haut pourcentage nos aïeux chaque été lors du traditionnel Tour de France ? Les merguez et la bière chaude ? Le bob et le marcel en résille ? Non. Je vous le dis mes biens chers frères, mes biens chères soeurs : C’est l’espoir de l’exploit renouvelé des années oubliées, le parcours du pays de leur vie, la France ! […] Repos.
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L’infortune de Gaston L.
??Dans le jardin des possibles, où chaque pas est une semence, les ratés fleurissent parfois en découvertes éclatantes. Ils sont les accidents heureux, les détours imprévus qui mènent à des horizons insoupçonnés. Chaque faux pas, chaque échec, est une porte dérobée vers l'inconnu, une invitation à explorer des territoires inédits. Imaginez un alchimiste, penché sur ses fioles, cherchant la formule parfaite. Une goutte de trop, une pincée de moins, et voilà que naît une nouvelle substance, aux propriétés inattendues. La beauté de l'inconscience sans la science ?
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La méthode scandinave.
Dans le mouvement perpétuellement feutré des rideaux, où la lumière et l'ombre dansent en une valse éternelle, se cache une symphonie de principes thermodynamiques. Les rideaux, gardiens discrets de nos intérieurs, jouent un rôle subtil mais essentiel dans l'équilibre énergétique de nos espaces. Ah bon ? Mais dans les pays nordiques ils n'ont pas l'air d'en mettre beaucoup des rideaux. Pourtant, ce n'est pas le « sunlight des tropiques » tous les jours là-bas ! Alors comment se fesse fait-ce ?
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Le miroir de l'âme…
Le visage, souvent qualifié de « miroir de l'âme », est une métaphore puissante qui illustre la manière dont nos expressions faciales peuvent révéler nos émotions et nos pensées les plus profondes. Cette idée trouve ses racines dans diverses cultures et philosophies à travers l'histoire. Un sourire peut en cacher un autre. Sérieusement ? Quelle est l'expression du jour ?
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Le bon côté du bâton.
Marcher, c'est d'abord un acte de liberté. Chaque pas est une affirmation de notre autonomie, une décision consciente de se mouvoir dans l'espace et le temps. En marchant, nous traçons notre propre chemin, littéralement et métaphoriquement. Nous choisissons notre direction, notre rythme, et ainsi, nous créons notre propre parcours. Notre marche nordique, c’est sans neige à bas coûts…Alors pourquoi deux bâtons, de piques armés viendraient-ils nous aider à tenir debout, à marcher sans faillir, à tomber sans gloire, en détruisant le sol sous nos pas, la nature du bon goût ??
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Éloge du marteau piqueur.
À quoi pensait donc Alexeï Grigoryevich S. après huit heures de marteau piqueur à deux cent mètres sous terre ? Savourait-il de sa sueur le labeur accompli, le visage noirci et les yeux embués de larmes que l’émotion faisait naître, pensant subitement aux médailles que la nation tout entière lui décernerait sans nul doute ? Non. Pensait-il à sa famille, à sa charmante compagne ? Non plus. À ses enfants ? Il n’en avait pas encore ! Alors pensait-il au repas du soir ? Non, malheureux ! Bien sûr que non. À dieu ? Non et non. À Staline ? Non, pas plus. Mais à quoi alors, Tovaritch ? À quoi pensait-il, nom de Dieu ???? ?????? !?
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L'art est un investissement.
Dans les arcanes de l'économie mondiale, deux produits aux trajectoires contrastées se croisent : la cocaïne et le cacao. Il est impossible de déterminer avec certitude ce que Peder Severin Krøyer, peintre danois de la fin du XIXème siècle aurait choisi entre ces deux mamelles de la productivité artistique, car cela relève de la spéculation personnelle et hypothétique. Comment ? Vous pensez que ça n'a rien à voir la cocaïne, le cacao et la peinture naturaliste danoise ? Vous êtes des gros nuls alors !
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