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Ce n'est pas rien.

@JeSuisMortMaisJTwiiitte

La parole est d’argent, le silence est d’or, certes. Mais, à l’ère numérique, il serait plus juste de dire que la parole est une monnaie de singe et le silence, un luxe dont plus personne ne veut. Car, aujourd'hui, se taire, c'est l’acte de ceux qui ont encore un peu d'honneur, d'intellect, ou, disons-le franchement, de fierté mal placée. Dans ce monde où chaque souffle se vend au prix de l'engouement, le silence est désormais la plus belle forme de défaite. Un déclin silencieux dans un univers où tout crie son inutilité, mais où personne n’est prêt à l’admettre.

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Le souffle du vent.

Dans l’antre insondable de l’incertitude, là où l’obscurité du temps dévore les âmes humaines comme un abîme sans fond, les hommes, tels des insectes égarés dans un monde de brume et de mystères, s’efforçaient de percer le voile impénétrable du futur. Le regard perdu sur les parois de la caverne, les ombres dessinées par la flamme hésitante d'une lampe à huile, notre sort en fut jeté. Comment donc ? Pourquoi ?

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C'est parti mon kiki !

Dans un monde où les informations déferlent comme des vagues déchaînées, submergeant tout sur leur passage, l'esprit humain se noie dans un océan de nouvelles. Fissiles, les centrales nucléaires fuient, la fraude fisse cale, c'est le quatorze juillet au mois d'aout, et la France, semble-t-il, est foutue. On peut arrêter d'être forts alors ? La question résonne comme un écho moqueur dans un pays où les contradictions sont légion, mais où l’argent ne manque pas dans les poches de ceux qui en sont les bénéficiaires. Qui c’est qui paye ? Qui qui y’a les sousous ? Le bon nonosse à son kiki ?

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Les marchands du temple.

Ah, TrucMuche, notre héros moderne, se retrouve encore une fois dans une situation des plus pathétiques. Figurez-vous que sa précieuse certification, fraîchement acquise, est déjà bonne pour la poubelle. Un an après avoir avalé les promesses dorées d'une formation miracle, le voilà confronté à la réalité crue : ses nouvelles compétences sont déjà dépassées. Bienvenue dans le monde merveilleux de la formation continue, où chaque diplôme est une monnaie qui se dévalue plus vite que le bitcoin en crise.

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Flou de coton.

Les nuages, entités éphémères suspendues dans un ciel qui semble parfois trop vaste pour notre compréhension, abritent un secret profond, un mystère subtil que seuls les observateurs attentifs peuvent déceler. Ils sont à la fois des messagers du monde naturel et des témoins de la fragilité de l’existence humaine. Leur forme, leurs déplacements, leur évolution semblent guidés par des forces invisibles, un ballet complexe de molécules et de masses d’air en perpétuelle recomposition. Leur existence même est un paradoxe : une forme, un mouvement, une dynamique qui surgissent de l’entropie, du chaos.

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Podologies complexes.

Lycée de la Tourbelière, Nanterre-la-Napoule, France. Époque contemporaine. Nous sommes au mois de juin, il fait beau sous le nuage de gazole, ça sent bon fort les vacances…Sur leur feuille : un court passage sur une femme qui regarde une boîte à chaussures vide avec une intense émotion, sans mention d’auteur.

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Le chef-d’œuvre avorté.

Devenir créatif. Quel vaste mot, quelle entreprise absurde ! Comme si la créativité se transmettait par injection ou se débloquait comme un niveau secret dans un jeu vidéo pour esthètes. Les manuels pullulent : « Libérez l’artiste en vous ! », « Dix techniques pour booster votre créativité avant le petit-déjeuner. », « Comment dégager du temps créatif aux WC ? ». Et pourtant, nous voilà, tous, assis dans notre salon Suédois, à griffonner les mêmes pensées vaguement mélancoliques sur des carnets d’écrivain en attendant le génie. Spoiler : il ne vient pas. Apprivoiser la gloire sur le coin d’une nappe…Y a-t-il une recette ? Un moyen infaillible de tout réussir ?

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L’entrisme des conventions sociales.

Clodomir n’avait pas d’amis. Enfin, si, quelques-uns. Mais eux, ils avaient tous plus d’amis que lui. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Et c’était ça, le problème. Il était trop timide ? Trop ennuyeux ? Trop... normal ? Il n’était pas assez quelque chose sans doute. Pas assez drôle, pas assez brillant, pas assez riche, pas assez condescendant. Pourtant il n’était pas parano. Ou en tout cas pas assez pour croire qu’un complot ourdi contre sa personne obligeait les gens à l’éviter à tout prix. Les gens le supportaient parfois, mais c’était tout. Et encore, c'était un miracle qu'ils l'aient même remarqué à un moment donné. D'ailleurs, même lui, parfois, se demandait pourquoi il s’infligeait cette souffrance de se retrouver entouré de ces gens-là, qui étaient sans doute de sombres cons gens au final…Tout problème trouve une solution ? Vous êtes sûrs ?

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Le Jardin des Croyants.

C'est une belle réflexion sur la moquerie et l'esprit critique, cette ligne claire entre l'humour léger et la critique acerbe. C’est vrai qu'en France, par exemple, la moquerie fait presque partie du paysage culturel : c'est à la fois un moyen de se défendre et un outil d'émancipation intellectuelle. Cette tradition de raillerie trouve un terrain fertile dans le monde du football, où la bassesse humaine est souvent mise en lumière de manière spectaculaire. Vertu de l'esprit critique qui peut se muer en arme redoutable quand il devient prétexte pour se moquer ou rabaisser. Faire de l’esprit, c’est un peu naviguer entre ces deux eaux, n’est-ce pas ? Parfois, cela passe pour de l’humour raffiné, parfois pour de l'ironie mordante, mais à quel point est-ce vraiment constructif ? Ou est-ce simplement une manière de masquer une certaine forme de rejet ou de mépris ?

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Déportation primatologique.

La déportation d'espèces animales, qu'elles soient en danger ou non, représente un domaine de recherche controversé, souvent lié à des préoccupations éthiques, écologiques et biologiques. En particulier, l'idée d'introduire des espèces endémiques dans des environnements étrangers, tels que la zone arctique, soulève de nombreuses questions sur la viabilité de telles initiatives et leurs répercussions écologiques à court et à long terme. Parmi ces expériences hypothétiques, l'étude de la déportation des lémuriens, primates endémiques de Madagascar, dans l'Arctique, présente un intérêt particulier. Ces animaux, adaptés aux climats tropicaux et subtropicaux, seraient confrontés à des défis environnementaux extrêmes, nécessitant des adaptations physiologiques et comportementales sans précédent. Pourront-ils survivre dans un tel environnement ?

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